Sentiers de randonnée en pleine Nature

La voiture sera stationnée dans Villebois, sur le parking de l'Église dans la Rue du Village. Par le Chemin de la Cure, la montée commence de suite sur un bon sentier bordé de murets qui coupe la piste forestière de Bouys 500 mètres plus loin. Plus étroit, il poursuit son ascension pour s'orienter vers l'Est et couper le long lacet de la piste qu'il rejoint vers 410m d'altitude.

Après quelques mètres sur la bonne piste [ 31T 0689487 5080878 ] un sentier descend à gauche pour rattraper le Rhéby après un parcours de 450 mètres. Mais aujourd'hui, après les pluies abondantes des derniers jours, il y a trop d'eau pour traverser facilement. Au point [ 31T 0689787 5080893 ], une trace raide et glissante descend vers la cascade supérieure que l'on découvre au travers de la végétation dense. À pied, le site semble difficile d'accès pour une découverte complète réservée au canyoning – voir le canyon du Rheby.

De retour à la piste, on prendra un sentier non mentionné sur la carte IGN qui à droite, monte couper les larges lacets de la piste que l'on rattrape peu avant la bifurcation vers la Grange Lambert. Pas de difficulté d'orientation sur ce parcours normalement facile, mais la boue va rendre pénible et salissante la progression jusqu'au Creux de la Boulie. Par endroits, des engins forestiers ont laissé des ornières de plus de un mètre de profondeur dans le bourbier… Les bûcherons ont aussi laissé de nombreux arbres en travers au Sud du point coté 657m. Le détour hors sentier dans la forêt est vraiment pénible tellement le sol gras est glissant.

Pataugeant dans la boue liquide qui couvre les chaussures… Attentionné à poser chaque pied au meilleur endroit, je laisse passer le départ du chemin qui descend à droite, avant de déboucher au-dessus des prés du Creux de la Boulie. Là, il suffirait de monter le sentier suivi il y a quelques jours pour atteindre le Rocher de Cuny. Mais durant la pause, Patrick qui partage cette aventure, décrotte lui aussi ses chaussures à l'aide d'un bâton… Revenant sur nos pas pour trouver la descente, un passage peu tracé permet de s'engager dans la pente. Des marques vertes et bleues peintes sur quelques arbres jalonnent un semblant de chemin. La boue dans la pente raide rend la progression glissante délicate. L'endroit est parcouru par de nombreux sangliers qui fréquentent les abords d'une source aménagée avec un bidon métallique découpé.

Bientôt, le fond du chemin très encaissé devient ruisselet. Encombré de pierres, la marche n'y est pas aisée. Revenant vers le Sud, pour rattraper le pied d'une barre rocheuse, il traverse bientôt une coulée terreuse très raide, résultat d'un éboulement impressionnant de la falaise qui va disparaître loin en bas, dans la forêt. Le passage nécessite de l'attention pour assurer chaque pas à travers ce toboggan sinistre. Dans le lacet qui oriente la descente vers le Nord, commence un haut grillage. La clôture borde longtemps le chemin, avant de plonger dans la pente – réserve de gibier ? Dans des pentes plus douces, la coulée se traverse à nouveau, plus sereinement cette fois.

Le chemin toujours encombré de pierres, rattrape le plat de l'Artary presque marécageux occupé par de vieux prés. Les murets qui le bordent, sont les témoins d'une activité passée importante. Une belle vigne marque à gauche, le retour vers la civilisation au hameau de la Carria. Un petit kilomètre de goudron pour traverser Villebois conduit vers l'église au parking du départ.

Carte, documentation et topos